La 11ème journée de Ligue 1 s'est conclue sur une note amère pour l'Olympique Lyonnais, qui a concédé un match nul 0-0 sur la pelouse de Brest. Malgré une expulsion précoce d'Hans Hateboer en début de rencontre, les Rhodaniens ont réussi à préserver le point du match nul, un résultat jugé satisfaisant par leurs joueurs.
Un Point Satisfaisant pour l'OL, une Déception pour Brest
Pour l'Olympique Lyonnais, ce résultat nul est considéré comme une performance positive compte tenu des circonstances. Jouer en infériorité numérique dès la 8ème minute a contraint l'équipe à adopter une approche défensive pour sécuriser le point. "On peut se contenter de ce point", a confié Rachid Ghezzal après la rencontre, soulignant la solidité défensive mise en place.
- L'OL a joué en infériorité numérique dès la 8ème minute.
- Le match s'est soldé par un score de 0-0.
- Les Lyonnais considèrent le point comme une réussite dans ce contexte.
La Colère d'Éric Roy
Du côté de Brest, le sentiment est tout autre. Ce match nul est perçu comme un mauvais résultat, d'autant plus que le club breton traverse une série de cinq matchs sans victoire. L'entraîneur Éric Roy était particulièrement mécontent à l'issue de la rencontre et n'a pas mâché ses mots.
Roy a d'abord ciblé l'adjoint de Paulo Fonseca, Jorge Maciel, lui reprochant des tactiques visant à ralentir le jeu, une pratique qu'il aurait déjà observée lorsqu'il était à Lille. "J’ai déjà expérimenté ça quand il était entraîneur adjoint à Lille où il envoyait des ballons sur le terrain pour ralentir le jeu quand on partait en contre-attaque ou qu’on essayait de revenir au score", a-t-il déclaré avec amertume.
Accusations envers Corentin Tolisso
L'entraîneur brestois a ensuite réservé ses critiques les plus vives à Corentin Tolisso. Roy a ironiquement exprimé son espoir que le milieu de terrain lyonnais aille bien, tout en soulignant le nombre de fois où il serait resté au sol pendant le match. "J’espère que Tolisso va bien par contre parce qu’il a dû rester au moins dix minutes par terre pendant tout le match", a-t-il lancé, suggérant que ces arrêts de jeu étaient une stratégie délibérée pour gagner du temps et perturber le rythme de Brest. Il a ajouté que les "grosses équipes ont aussi cette facette-là de ralentir le jeu", pointant du doigt un manque de "vice" chez ses propres joueurs pour adopter des tactiques similaires.
Ce déferlement de critiques de la part d'Éric Roy met en lumière les tensions et les frustrations qui peuvent exister entre les équipes, même lors d'un match nul qui, pour l'une, est une performance acceptable, et pour l'autre, une occasion manquée.
