Le directeur sportif de Lens, Jean-Louis Leca, a vivement critiqué l'AJ Auxerre pour avoir rompu un accord concernant le transfert de Lassine Sinayoko. Initialement prévu pour un montant de 8 millions d'euros, le transfert a capoté à la dernière minute, le joueur malien n'ayant pas été autorisé à se rendre à Lens pour sa visite médicale.

Points Clés

  • Lens accuse Auxerre d'avoir menacé le joueur et d'avoir rompu un accord verbal.
  • Lassine Sinayoko aurait été "pris en otage" par Auxerre.
  • Lens s'est rabattu sur Odsonne Édouard de Crystal Palace.

Le Transfert Annulé

Lassine Sinayoko, attaquant de 25 ans, semblait sur le point de rejoindre le RC Lens cet été. Un accord aurait été trouvé entre les deux clubs pour un transfert avoisinant les 8 millions d'euros. Après ce qui devait être son dernier match pour Auxerre le 23 août contre l'OGC Nice, Sinayoko devait se rendre à Lens pour y passer sa visite médicale et finaliser son contrat.

La Rupture de l'Accord

Cependant, le joueur n'est jamais arrivé à Lens. Selon les informations de L'Équipe, Auxerre aurait refusé de lui donner l'autorisation de voyager. Le club bourguignon aurait fait marche arrière, craignant de perdre un élément clé de son effectif, malgré le fait que le contrat de Sinayoko arrivait à échéance dans moins d'un an. Cette volte-face a conduit Lens à se tourner vers Crystal Palace pour recruter Odsonne Édouard.

Les Accusations de Leca

Invité sur RMC Sport, Jean-Louis Leca a exprimé sa colère envers Auxerre. "Nous avons fait les choses correctement. Nous nous sommes déplacés, nous ne l'avons pas fait par téléphone. Je suis allé manger avec le directeur sportif et le président à Auxerre. Nous avons eu trois heures de négociation à table", a-t-il déclaré. Il a ajouté : "Ils ont menacé le joueur, lui ont dit que s'il voyageait, il y aurait des poursuites judiciaires contre lui. Le gamin voulait venir, il ne savait plus où donner de la tête. Il a été pris en otage. Quand nous avons vu cela, j'ai dit 'Stop !'"

Leca a poursuivi ses critiques, soulignant le manque de parole de ses homologues auxerrois : "Nous nous sommes serré la main. Je leur ai dit : 'Nous sommes des hommes et j'espère que nous le resterons'. J'ai serré la main à des gens qui m'ont regardé dans les yeux et m'ont dit : 'Nous sommes des hommes ici à Auxerre'. Apparemment, ils n'étaient pas des hommes." Les deux clubs se retrouveront dans un mois, et la rencontre s'annonce tendue.

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